L'UMP laisse sa place aux Républicains. C'est la sixième fois sous la Ve République que la droite française change de nom. Que ce soit pour redynamiser et rassembler son clan, moderniser ses valeurs, ou encore se détacher des affaires politico-financières, ces changements ont toujours respecté l'héritage gaulliste avec une terminologie qui se place au-dessus des partis. Retour sur un demi-siècle de mouvement. RPF (1947-1955) En 1947, Charles de Gaulle crée le Rassemblement du peuple français (RPF). Malgré des succès électoraux à ses débuts, le parti est un semi-échec politique. Confronté à la "traversée du désert" du général sous la IVe République, le parti disparaît en 1955. UNR (1958-1967) En 1958, grâce au retour au premier plan de Charles de Gaulle, l'Union pour la nouvelle République (UNR) est fondée sur les cendres RPF. Avec son leader président de la République, le parti reste la première force politique du pays jusqu'à sa dissolution en 1967. Après la fusion avec les gaullistes de gauche en 1962, il devient l'UNR-UDT. UDR (1967-1977) L'Union des démocrates pour la Ve République (UD-Ve) remplace l'UNR-UDT en 1967 pour redynamiser les forces gaullistes lors des élections législatives, remportées de justesse. Le nom devient alors l'Union des démocrates pour la République (UDR). Il garde cette appellation jusqu'en 1976. RPR (1976-2002) Le Rassemblement pour la République (RPR) est la véritable machine à gagner fondée par...
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