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Les prix de l'immobilier parisien continuent de s'effriter lentement
information fournie par Le Figaro 06/11/2014 à 16:54

Les prix sont restés quasi stables en octobre (-0,1 %), selon Meilleursagents. Ils ont baissé de 3% depuis le début de l'année, alors que le marché reste atone

Les prix de l'immobilier parisien continuent de s'effriter lentement, alors que le marché tourne toujours au ralenti. Après avoir reculé de 1% en septembre, ils sont restés quasiment stables en octobre (-0,1%), selon le baromètre mensuel de MeilleursAgents.com, basé sur les promesses de vente signées le mois dernier. Même tendance ailleurs en Île de France. En octobre, les prix ont ainsi baissé de 0,4% en Petite Couronne et 0,3% en Grande Couronne.

Dans la capitale, les prix de la pierre ont reculé de 3,1% depuis le début de l'année et de 9,2% depuis le point haut du marché en juin 2011. «Grâce à cette baisse et à la poursuite de la réduction des taux des crédits immobiliers, les acheteurs solvables ont gagné 21% de pouvoir d'achat à Paris en trois ans», calcule MeilleursAgents. En ce moment, le prix moyen au m2, s'élève à 7850 euros. Ce qui reste élevé, alors que les acquéreurs sont peu nombreux. «La faiblesse de la demande s'explique en grande partie par les conditions macroéconomiques actuelles et les incertitudes sur l'évolution de la situation. Il ne faut pas cependant négliger l'aspect cyclique du marché qui, après avoir fortement augmenté jusqu'à juin 2011, s'érode lentement mais sûrement mois après mois», explique Sébastien de Lafond, président de MeilleursAgents.

Par ailleurs que les banques, devenues très sélectives, ne prêtent qu'aux ménages les plus solvables. «la faiblesse des taux ne profite donc qu'à une petite frange de primo-accédants et aux secondo-accédants (NDRL: déjà propriétaires d'un appartement qu'ils revendent pour en acheter un autre), qui constituent ensemble l'essentiel (85%) des acheteurs parisiens», souligne Sébastien de Lafond.

Les investisseurs restent aussi peu présents sur ce marché. «L‘hypothèse de l'encadrement des loyers à Paris et dans d'autres grandes villes prolonge le climat général d'incertitude», selon l'étude.

7 commentaires

  • 07 novembre 15:48

    exact notre banque centrale contrairement a la FED n'a pas dans son mandat de faire degonflement les bulles averees meme si elles defient tout ratio financier fondamental a la stabilite d'un actif. Ca va en laisser plus d'un sur le carreau quand on va decrocher d'un coup. Une generation c'est 25 ans, la duree actuelle d'un credit c'est aussi 25 ans la derniere crise c'est 1991 donc attachez bien votre ceinture ca va decoiffe dans la descente


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