Les arbres exotiques ont été jugés trop audacieux pour un monument historique en péril. Contrairement à ce qui était envisagé, on ne trouvera ni noix de pécan ni liquidambars flamboyants sur les berges du canal du Midi. Un « conseil scientifique » réuni le 17 septembre à Toulouse a tranché. Parmi les sept essences sélectionnées en 2012 pour remplacer les platanes victimes de l'épidémie de chancre coloré, seules deux variétés de chêne ont finalement été retenues. Elles seront plantées sur 40 % de l'itinéraire du canal historique qui relie Toulouse à Sète à la place des arbres malades. Outre cette « espèce-jalon », les peupliers blancs qui ont commencé à être plantés par le département de l'Aude ou les micocouliers dans l'Hérault vont se généraliser sur le reste de l'itinéraire. Les pins parasols qui jalonnent déjà le canal de la Robine du côté de Narbonne vont également se multiplier en direction de la Méditerranée. Au total, huit essences d'arbres vont se substituer à la monoculture du platane.
Ségolène Royal, ministre de l'Écologie, doit encore valider la décision, précise le préfet de la région Midi-Pyrénées. Pascal Mailhos, qui a été nommé préfet « préfigurateur » de la future grande région née de la fusion avec le Languedoc-Roussillon, veut accélérer le programme des replantations. « Il faut réduire les délais entre abattages et replantations. Choisir des essences locales permettra...
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