En plus de Marine Le Pen qui détient une autorisation de port d'arme, des membres de sa garde rapprochée marchent à ses côtés munis d'un pistolet Glock. Notamment son garde du corps personnel Thierry Légier, qui fut aussi celui de son père. Les ports d'arme ont été délivrés en toute légalité par la Direction des libertés publiques et des affaires juridiques du ministère de l'Intérieur, qui les accorde au compte-gouttes aux agents de sécurité français.
Depuis, Marine Le Pen fait l'objet d'une protection officielle du Service de la protection (SDLP, ex-SPHP) qui a débuté bien avant la campagne présidentielle. Sa mission a fait récemment l'objet d'une réévaluation. Aujourd'hui, douze officiers de sécurité du SDLP, à raison de six par semaine, assurent sa sécurité. Frédéric Auréal, l'actuel patron du SDLP, a diffusé une note en 2015 qui prohibe tout port d'arme aux prestataires privés dès lors que la mission de protection est dévolue aux effectifs du ministère de l'Intérieur.
Qui a bien pu accorder ce privilège à la sécurité privée de la candidate d'extrême droite ? Contacté, Jean-Pierre Chabrut, responsable de la sécurité du FN, n'a pas répondu à nos sollicitations. Cet officier de réserve d'état-major dans l'infanterie de marine a repris du service après avoir dirigé le Département protection sécurité (DPS) au début des années 2000 sous la présidence de Jean-Marie Le Pen.
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