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Les meilleurs flingueurs en politique
information fournie par Le Point 20/05/2014 à 17:45

Il fallait que cette histoire soit écrite. Cette histoire de fiel, de mots cruels, de méchancetés, de sentences mordantes qui font la vie quotidienne de la politique et les délices des journaux. Deux hommes, Patrice Duhamel et Jacques Santamaria, ont donc patiemment collecté ces "bons mots" dans Les Flingueurs (*) qui, de Napoléon Bonaparte à François Hollande, ont fait la grandeur (et souvent la petitesse) des joutes politiques.De Gaulle avait son style et une sacrée allonge quand il boxait à la savate les "polis-petits-chiens" de la IVe République qui lui ont tourné le dos. Parmi ses expressions favorites, les auteurs relèvent : "les trotte-menu de l'abandon", "les chevrotants de l'abandon", "les débrouillards de la décadence". Même traitement pour les ambassadeurs et autres éminences du Quai d'Orsay, les "diplopotames", qu'il voit "trop à l'aise dans leur vase"... Et pas plus d'indulgence pour les militaires, ce qui peut passer dans son cas pour de l'autodérision : "La pire calamité après un général bête, c'est un général intelligent." Le grand Charles ne négligeait pas l'art du jeu de mots. Georges Pompidou en fut la victime alors qu'il bataillait dans l'affaire MarKovic à la fin de l'année 1968. De Gaulle observe et en conclut, féroce : "En somme, c'est le Borgia gentilhomme !""Il sait tout et il ne comprend rien"François Mitterrand, quant à lui, utilise plutôt le style du boa constrictor. Il étrangle ses victimes en formules...

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