Au PS, les candidatures à l'Élysée fleurissent en été. Marie-Noëlle Lienemann et Benoît Hamon se sont lancés dans la course en août, Arnaud Montebourg les a suivis à la fin de l'été à Frangy? Mais, depuis quelques jours, on arrête tout. À La Rochelle, ce week-end, les frondeurs du PS (c'est-à-dire les soutiens du courant « À gauche, pour gagner », opposé à Hollande) ont, semble-t-il, éteint la machine à fabriquer des candidats socialistes. À l'inverse, ils en appellent à une primaire élargie à toute la gauche, au-delà du périmètre actuel, c'est-à-dire limité au PS et à quelques partis satellites. « Il ne faut pas une primaire riquiqui », a lancé à la tribune Emmanuel Maurel, eurodéputé proche de Benoît Hamon. Un appel en ce sens est lancé à La Rochelle, un « appel du 10 septembre » pour éviter de perdre la bataille de 2017 ? l'élimination dès le premier tour de la gauche, et une bérézina aux législatives.
Négociations accélérées
Que s'est-il passé depuis la valse estivale des candidatures ? Plusieurs sondages ont, semble-t-il, fait pencher la balance. Ils montrent avec de plus en plus de certitude que la gauche peut être éliminée dès le premier tour, surtout si elle y arrive morcelée entre communistes, écologistes, mélenchonistes et socialistes. Les divers chefs de file ont donc entamé des discussions pour tenter de rapprocher leurs points de vue.
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