Ils ne sont pas arrivés à La Rochelle bras dessus, bras dessous. Au contraire, ils sont descendus chacun de leur côté, hier soir? Pourtant, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon avaient la même idée en tête : l'unité, le rassemblement, l'envie de limiter le nombre de candidats de leur sensibilité à la primaire de la gauche. Et une cible : François Hollande. « Il ne peut gagner ni la primaire ni la présidentielle », juge même Benoît Hamon, estimant que la candidature d'Emmanuel Macron ôterait toute chance à celle du chef de l'État. Une conviction réaffirmée par Christian Paul, leader de la motion des frondeurs : « Pour les Français, 2012 a été une alternance fictive. François Hollande n'a pas créé les conditions pour être une seconde fois le candidat, notre candidat. Il est trop tard. »
Aucun n'entend s'effacer
Christian Paul en appelle bien entendu, lui aussi, à une candidature unique pour représenter les opposants de gauche à François Hollande. Il veut que cette candidature dépasse le cadre du PS, mais qu'elle soit incarnée par un membre du parti. « Vous rêvez, comme moi, pouvoir dire dans moins d'un an : oui, à La Rochelle, il y avait le prochain président de la République », a-t-il lancé à la salle dimanche matin. Le prochain occupant de l'Élysée sera donc, selon lui, soit Benoît Hamon, soit Arnaud Montebourg, soit Marie-Noëlle Lienemann, soit Gérard Filoche ? à moins que Christian Paul...
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