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Les Français divisés sur la journée du 9 mars sur la loi Travail
information fournie par Reuters 05/03/2016 à 18:29

LES FRANÇAIS PARTAGÉS SUR LA JOURNÉE DE MOBILISATION CONTRE LA LOI TRAVAIL

LES FRANÇAIS PARTAGÉS SUR LA JOURNÉE DE MOBILISATION CONTRE LA LOI TRAVAIL

PARIS (Reuters) - Près d'un Français sur deux (49%) dit approuver la journée de mobilisation du 9 mars demandant le retrait du projet de réforme du Code du travail voulu par le gouvernement, selon un sondage BVA pour Orange et iTELE paru samedi.

La même proportion de personnes interrogées se montre défavorable à cette journée lancée à l'initiative d'une vingtaine d'organisations de jeunes souvent proches de la gauche, dont les étudiants de l'Unef et les jeunes socialistes.

Dans le détail, 29% s'y disent tout à fait favorables, 20% plutôt favorables, tandis que 25% ne l'approuvent "plutôt pas" et 24% "pas du tout".

"Ce soutien est plutôt limité en comparaison à nos mesures réalisées pour d’autres mobilisations", souligne Erwan Lestrohan, directeur d'études de BVA Opinion.

"En février 2016, 84% des Français déclaraient qu’ils approuvaient le mouvement de protestation des agriculteurs et sept Français sur dix environ soutenaient les grèves et manifestations de 2010 contre la réforme des retraites", ajoute-t-il.

Quasiment deux tiers des sympathisants de gauche (65%) soutiennent la mobilisation du 9 mars, une proportion qui tombe à 50% parmi les seuls sympathisants socialistes.

Plusieurs syndicats, dont la CGT et Force ouvrière, ont appelé les salariés à se joindre au mouvement, prélude à une journée de grèves et de manifestations prévue le 31 mars par les syndicats les plus opposés au projet de loi de Myriam El Khomri.

Ce texte, qui devait être présenté en conseil des ministres le 9 mars avant que son examen ne soit reporté de 15 jours, a soulevé une vague de contestation politique et syndicale depuis les premières fuites dans la presse, mi-février.

Sur internet, une pétition exigeant l'abandon de cette réforme a recueilli plus d'un million de signatures.

L'enquête BVA a été menée en ligne jeudi et vendredi auprès d'un échantillon de 1.071 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

(Simon Carraud, édité par Pierre Sérisier)

4 commentaires

  • 06 mars 09:01

    Il y a déjà quelques étudiants de gauche qui commencent à prendre le pli de ne pas travailler mais de vivre avec des subventions, des allocations....Je préfère de loin les jeunes qui se battent pour créer des entreprises, pour innover , inventer la vraie démarche de progrès. Il faut penser au chômeurs qui ne reçoivent pas de formation, pas d'aide pour se relancer dans la vie


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