Et maintenant, que faire ? L'élimination au premier tour de François Fillon plonge la droite dans une situation inédite. Jamais, depuis 1958, elle n'avait été absente du second tour. Alors, exit l'indéboulonnable Sarthois : il faut désormais ramasser les pots cassés et tracer une nouvelle feuille de route. Lundi, Nicolas Sarkozy réunissait plusieurs membres de sa garde rapprochée, quelques heures avant le comité politique convoqué en fin de journée. Un déjeuner pour reconstruire une droite sonnée par la défaite et mettre le cap sur les législatives.
À ceux qui se posent encore la question, Nicolas Sarkozy ne compte pas reprendre le leadership de la famille politique. C'est pourtant à lui, « Don Nicolas », de se retrouver une nouvelle fois dans le rôle du pater familias. Il a intimé à ses lieutenants de ne pas se laisser emporter par les consignes de vote. S'il est important de faire barrage à Marine Le Pen, il faut avant tout rebondir sur les troisième et quatrième tours de l'élection présidentielle : le scrutin législatif des 11 et 18 juin. Nicolas Sarkozy en est persuadé, c'est en juin que la droite a un coup à jouer et, pourquoi pas, obtenir une majorité de sièges à l'Assemblée pour imposer une cohabitation à un éventuel président Macron. Il mise pour cela sur un ticket Laurent Wauquiez-François Baroin. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes doit récupérer la présidence des Républicains, poste...
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