Une fois de plus, les textos entre socialistes marseillais et parisiens ont tourné ces derniers jours. Une fois de plus, ils n'ont été que messages de gestion de crise. Qu'ils soient de Manuel Valls ou de Jean-Christophe Cambadélis et de Christophe Borgel, secrétaire national aux fédérations, les SMS sont limpides. « Il faut arrêter ce cirque ridicule »; « Vous ne pouvez pas faire ce cadeau à Estrosi ». Au Sud, confusion, embarras, énervement, règlements de comptes, encore. Voilà près de cinq ans que le Parti socialiste des Bouches-du-Rhône, mis à découvert par les dénonciations du « système Guérini », après la tutelle inutile qui a suivi, les échecs électoraux en cascade et les guerres intestines, n'en finit plus de sombrer. Après la nouvelle défaite des régionales en décembre qui avait conduit Christophe Castaner, député alpin et leader régional, à se retirer pour « éviter de donner la victoire au Front national au second tour », le patron de la fédération des Bouches-du-Rhône Jean-David Ciot constatait amèrement la chute importante des adhérents et des moyens financiers.
Capharnaüm politique
Avec les siens, il vient de se replonger dans un incroyable capharnaüm politique. Premier épisode jeudi à l'occasion de la réélection de Jean-Claude Gaudin (LR) à la présidence de la métropole. Prêts à partager la gouvernance de cette nouvelle institution avec la droite en acceptant trois des vingt...
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