Nicolas Sarkozy a vécu une semaine compliquée. Pour la première fois, un ancien président de la République a été placé en garde à vue. Mardi 1er juillet, pendant 15 heures, il a répondu aux questions des policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales avant d'être présenté devant deux juges dans la nuit. Suite à cela, l'ancien chef de l'État a été mis en examen pour "corruption active", "trafic d'influence" et "recel de violation du secret professionnel". Cet événement a suscité de nombreuses réactions au sein de la classe politique. Une partie de la droite juge la procédure "humiliante" alors qu'à gauche beaucoup se félicitent de l'indépendance de la justice vis-à-vis du pouvoir politique. Nicolas Sarkozy, dès le lendemain de sa mise en examen, a tenu à s'expliquer lors d'une interview à la télévision et à la radio. Dénonçant "une instrumentalisation politique" de la justice, il s'est posé en victime, assurant n'avoir rien à se reprocher. REGARDEZ le Point politique de la semaine :
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