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Le plan du gouvernement pour lutter contre la radicalisation
information fournie par Le Point 22/03/2016 à 06:52

« Partout où cela est possible », les préfectures vont s'appuyer sur des « référents religieux » pour aider à la prise en charge de jeunes radicalisés. La promesse du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, lundi, en clôture de la deuxième « instance de dialogue avec l'islam », paraît être de bon sens. L'annonce est en réalité une généralisation de ce qui se fait déjà dans les préfectures du Rhône, de la Gironde, des Hauts-de-Seine et des Alpes-Maritimes. Le ministre souhaite ainsi qu'à l'avenir, chacune des 101 préfectures associe des responsables musulmans dans leur « cellule de suivi et d'accompagnement » des personnes radicalisées.

Selon Bernard Cazeneuve, il ne s'agit en aucun cas « pour l'État de dire quel est le bon islam, mais de permettre à de jeunes esprits imprégnés de la propagande de Daech d'avoir accès, dans le dialogue avec une personne de confiance, à une compréhension plus large des questions théologiques ». Aussi, hors de question pour la Place Beauvau de travailler avec des fondamentalistes qui, certes, peuvent avoir l'oreille de certains jeunes égarés, mais qui ne « sont en aucun cas une solution au problème », nous explique-t-on en marge de la deuxième instance de dialogue avec l'islam. De même qu'aucun salafiste ne devrait être associé aux cellules préfectorales : « Nous ne disons pas, évidemment, que tous les salafistes sont violents. Mais dans un certain nombre de cas documentés, le...

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