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Le Pen dénonce une "instrumentalisation de la justice"
information fournie par Reuters26/02/2017 à 11:39

LE PEN DÉNONCE UNE "INSTRUMENTALISATION DE LA JUSTICE"

LE PEN DÉNONCE UNE "INSTRUMENTALISATION DE LA JUSTICE"

MARSEILLE (Reuters) - Marine Le Pen a de nouveau dénoncé une "instrumentalisation de la justice" mise en oeuvre, selon elle, pour casser la dynamique du Front national.

"Nous avons des problèmes avec l'instrumentalisation de la justice, en témoigne l'intervention de Bernard Cazeneuve", déclare la dirigeante du parti d'extrême droite dans un entretien à La Provence à paraître dimanche.

Le Premier ministre a dénoncé vendredi l'attitude d'une dirigeante qui ne saurait "se placer au-dessus des lois" après le refus de Marine Le Pen de se rendre mercredi dernier à une convocation de la police dans l'enquête sur les assistants parlementaires du Front national au Parlement européen.

"Le parquet instruit cette affaire depuis deux ans. Pourquoi une telle agitation au moment où je connais une dynamique électorale? Pourquoi pas avant? Pourquoi pas après les élections", s'interroge Marine Le Pen.

Cette dernière est protégée par l'immunité parlementaire que lui confère son mandat de député européenne et elle ne peut faire l'objet d'aucune mesure coercitive.

"Je ne compte pas participer à cette instrumentalisation, raison pour laquelle je ne répondrai à aucune convocation pendant le temps de la campagne électorale", a-t-elle réaffirmé.

La présidente du FN a également renvoyé dos-à-dos Emmanuel Macron et François Fillon, que les sondages placent derrière elle au premier tour de l'élection présidentielle, mais qui la donnent systématiquement perdante au second tour.

"Macron et Fillon sont du pain bénit. Ils représentent la mondialisation sauvage, la continuation du laisser-faire, du laisser-aller qui diluent la France depuis tant d'années", souligne-t-elle.

Elle raille le voyage de l'ancien ministre de l'Economie en Algérie. "Il y a parlé de construire un pont favorisant la mobilité des jeunes entre la France et l'Algérie. M. Macron veut en réalité construire une autoroute d'immigration Alger/Marseille."

(Jean-François Rosnoblet, édité par Benoît Van Overstraeten)

5 commentaires

  • 26 février16:28

    Les juges rouges ne sauraient se substituer au suffrage universel, sinon c'est un coup d'Etat contre la démocratie.


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