C'est un scénario digne d'un film d'horreur. Le cabinet de conseil en stratégie numérique Suricate affirme qu'il est aujourd'hui possible de tuer des milliers de personnes... d'un simple clic ! Comment ? Tout simplement en s'en prenant aux pacemakers qui équipent 5 millions d'individus de par le monde.
En France, un peu moins de 400 000 individus sont porteurs de stimulateurs cardiaques. Un chiffre en progression constante depuis 20 ans. 60 000 patients se font poser chaque année ces appareils de la taille d'un sachet de thé qui envoient de petites impulsions électriques pour corriger des dysfonctionnements du coeur : soit qu'il ne batte pas assez vite, soit que ses ventricules ne soient pas bien synchronisés.
Or, les pacemakers sont des « objets connectés ». Cette connexion se faisait par onde radio depuis les années 1970. Elle se double aujourd'hui d'un système Bluetooth pour les défibrillateurs portables de « dernière génération » .
Des objets connectés insuffisamment protégés
« Lorsque les fabricants de stimulateurs cardiaques nous ont expliqué que leurs machines étaient connectées, on s'est dit qu'on avait un sérieux problème », explique Monir Morouche, président de l'agence Suricate qui avait déjà fait parler de lui, l'an dernier, en démontrant combien il est facile de « pirater » un téléphone portable.
« Les objets connectés sont...
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