À en croire Marine Le Pen, les journalistes auraient un problème avec le Front national. Les médias snoberaient ses représentants. Privé de micro et de tribune, le FN se retrouverait, en quelque sorte, censuré. Un discours que Jean-Marie Le Pen tenait déjà en son temps et qui conforte l'image de parti « anti-système » de la formation d'extrême droite.
Seul problème : cette affirmation ne tient pas la route. Comme l'a relevé, le 13 juin, L
e Parisien , les demandes répétées du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) d'accorder plus de temps de parole au FN, depuis ses succès électoraux aux régionales de décembre, ont bien été suivies d'effet. « Les directions de télévision et de radio convient davantage les représentants du Front national à leurs émissions », confie un membre de cette assemblée. Dans un courrier adressé à neuf directeurs de chaîne, le CSA se félicite que les rédactions en chef aient été sensibles à ses observations.
Quand le FN boude les médias
Si on ne voit pas davantage le FN dans les médias, c'est parce que la cellule de presse du parti décline ces invitations, affirme ce courrier. « Vos services ont (...) insisté sur la stratégie de communication politique de cette formation et la difficulté d'obtenir suffisamment de réponses positives aux invitations lancées par les chaînes », est-il écrit. « Il peut d'ailleurs vous...
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