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Le FN renvoyé en correctionnelle pour le financement de 2012
information fournie par Reuters 06/10/2016 à 13:08

LE FN SUSPECT D’AVOIR ESCROQUÉ L’ETAT RENVOYÉ EN CORRECTIONNELLE

LE FN SUSPECT D’AVOIR ESCROQUÉ L’ETAT RENVOYÉ EN CORRECTIONNELLE

PARIS (Reuters) - Le Front national et de deux de ses dirigeants sont renvoyés en correctionnelle dans l'enquête sur le financement des campagnes électorales du parti en 2012, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

Les deux dirigeants visés sont le trésorier Wallerand de Saint-Just et le vice-président du FN Jean-François Jalkh, a-t-on précisé de même source.

Deux autres personnes morales, "Jeanne", le micro-parti de la présidente du FN Marine Le Pen, et Riwal, la société qui fournissait le matériel de campagne du FN, sont également renvoyées devant le tribunal.

Le FN sera jugé pour complicité d'escroquerie dans le cadre des législatives de 2012 et recel d'abus de biens sociaux, précise-t-on de même source.

La justice soupçonne le mouvement d'avoir mis en place un système d'enrichissement frauduleux aux frais de l'Etat avec l'un de ses prestataires, la société Riwal, et le micro-parti Jeanne, en profitant des remboursements publics sur les frais de campagne.

Des kits de campagne au tarif de 16.650 euros étaient fournis à quelque 525 candidats aux législatives par Riwal, une société dirigée par un proche de Marine Le Pen, Frédéric Chatillon. Les candidats devaient contracter un prêt avec intérêts auprès de "Jeanne" pour pouvoir les acheter.

Les juges soupçonnent des prestations surfacturées au détriment de l'Etat, qui rembourse les frais de campagne aux candidats dépassant 5% des voix.

Ces faits sont contestés par le parti et tous les protagonistes.

Marine Le Pen a été entendue par les juges d'instruction chargés du dossier sous le statut de témoin assisté.

Lors des réquisitions du parquet, en juillet dernier, l'avocat du Front national, Me David Dassa-Le Deist, avait souligné que la formation "réfute depuis le début de cette enquête avec la plus grande fermeté les charges artificielles retenues contre lui."

(Gérard Bon, édité par Sophie Louet)

2 commentaires

  • 06 octobre 15:03

    lool, ils commencent .....


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