Quand le FBI ne peut pas passer par la porte, il ne passe pas par la fenêtre : il regarde à travers les murs... Le quotidien américain USA Today a révélé dans la semaine qu'au moins 50 agences de sécurité du pays, dont le FBI donc, utilisaient depuis plus de deux ans des radars capables d'espionner les domiciles des particuliers depuis l'extérieur. Et ce, "en ayant très peu informé les autorités judiciaires et le public à propos de quand et comment les radars seraient utilisés".Et pour cause : cette pratique "soulève de nouvelles préoccupations quant à l'étendue de la surveillance gouvernementale", écrit le quotidien avec un certain sens de l'euphémisme. "La Cour suprême des États-Unis a indiqué que les officiers de police ne pouvaient généralement pas utiliser de détecteurs de haute technologie pour révéler l'intérieur d'une maison à moins d'obtenir auparavant un mandat de perquisition", peut-on encore lire dans l'article. L'utilisation des radars indiscrets serait donc purement et simplement anticonstitutionnelle et illégale. Conçus pour l'Irak et l'AfghanistanC'est lors d'un procès devant une cour d'appel fédérale en décembre, à Denver (Colorado), raconte USA Today , que l'utilisation des radars avait connu un premier écho public. Le procès avait révélé que des officiers l'avaient utilisé. Les juges s'en étaient alarmés, arguant que "l'utilisation sans mandat par le gouvernement d'un outil aussi puissant pour...
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