Sept ressortissants iraniens, dont l'un d'entre eux est soupçonné d'avoir travaillé pour le gouvernement de la République islamique, sont poursuivis par la justice américaine pour avoir conduit une série d'attaques informatiques contre une cinquantaine d'institutions financières entre 2011 et 2013. Ces « cybercrimes », selon la dénomination du FBI qui a émis, hier 24 mars, un avis de recherche les désignant, auraient coûté plusieurs dizaines de millions de dollars et compromis la sécurité d'un barrage proche de New York.
Mode opératoire
Procédant de manière classique, les « hackers » ont inondé les sites visés de requêtes informatiques automatisées aboutissant à créer un « déni de service » (DDoS) et à faire tomber leurs serveurs. Entre décembre 2011 et septembre 2012, ces attaques ont été hebdomadaires. Selon des documents figurant dans le dossier d'accusation, l'un des attaquants aurait été rétribué par l'administration iranienne. La Cour fédérale de New York souhaite juger sept personnes. Un mandat d'arrêt international a été publié à leur encontre et une notice rouge a été publiée par Interpol afin de permettre leur extradition au cas où ils seraient interpellés dans un pays tiers. Les autorités américaines les suspectent d'être toujours en Iran.
Réplique américaine
« Le FBI démasquera tous ceux qui se dissimulent derrière ces cyberintrusions et...
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