Voilà le général de Gaulle affublé d'une nouvelle étiquette politique : "libéral", selon François Fillon, qui, à l'aune de l'action du général en 1958, estime que l'homme du 18 juin n'avait pas grand-chose à envier à son autre icône, Margaret Thatcher, qui, avec sa poigne, a redressé l'Angleterre tombée bien bas. Et Fillon argumente : en 1958, le général de Gaulle "diminue les dépenses publiques de manière beaucoup plus violente que ce que nous proposons aujourd'hui, il supprime le mécanisme de l'indexation, il ouvre le marché français, il baisse les droits de douane, il accepte le traité de Rome et le marché commun". Le général voulait surtout réconcilier le travail et le capital à travers la "participation" qui n'a pas eu l'accueil qu'il souhaitait. François Fillon reprend cette idée en souhaitant renforcer l'actionnariat salarié sans plus de détails. L'ancien Premier ministre veut frapper fort et aller vite : relever les seuils sociaux des entreprises de 10 à 50 et de 50 à 100 salariés et lever le verrou des 35 heures par le biais d'un accord d'entreprise. Fillon s'en remet au dialogue social à l'échelle de l'entreprise pour contourner le verrou national qu'est la CGT. Privatisation de certains services publics La loi fixerait seulement la durée maximale du travail selon la norme européenne. Les jours de congé du mois de mai (qui coûtent deux milliards d'euros à l'économie) seraient revus à la baisse. Pas de discussion, en...
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