Comme le temps passe ! Elle a déjà 40 ans. Et pose, telle une vedette de cinéma, pieds nus, alanguie sur un canapé rouge. Ou en tailleur strict, voilette sur la tête, sur le trottoir d'une ville pluvieuse. C'est Monica Lewinsky. Une célébrité mondiale malgré elle, une ancienne stagiaire qui a failli faire tomber le président des États-Unis. "Honte et survie" : c'est le titre de l'article, illustré par des clichés étudiés, qu'elle signe dans le Vanity Fair à paraître le 13 mai aux États-Unis. Elle y raconte seize années difficiles, dont les premières furent jalonnées de tendances suicidaires. Elle y dit ses regrets, appuyés, pour ce qu'elle avait envisagé, à l'époque, comme une "relation authentique, une intimité affective, des projets communs" avec Bill Clinton. Elle veut "brûler le béret et enterrer la robe bleue". Elle rêve de rembobiner son propre destin, pour ne plus être reconnue, partout, tout le temps. Elle assure avoir été la personne la plus humiliée de la planète, et la première à avoir fait les frais de l'effet surmultiplicateur d'Internet. Désormais, elle est marquée au fer rouge de la visibilité. Pour quelle faute ? Pendant ce temps, Kenneth Starr, le bouillant procureur spécial qui a poursuivi Bill Clinton avec une obstination suspecte, coule des jours tranquilles comme président de l'université Baylor, à Waco au Texas. Une fleur à Hillary ? Certaines réactions à la réapparition de Monica...
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