Laurent Wauquiez transformera-t-il la région Auvergne-Rhône-Alpes, qu'il vient de remporter, en un laboratoire pour ses ambitions nationales ? Le numéro deux du parti Les Républicains s'en défend ! À 40 ans, il doit abandonner son mandat de maire du Puy-en-Velay, où il était élu depuis huit ans, pour cause de cumul des mandats. Mais l'étoile montante de la droite n'a pas dit son dernier mot. Il se confie au Point.
Le Point.fr : Ce vendredi soir, votre successeur, Michel Chapuis, sera nommé à votre place dans le fauteuil de maire du Puy-en-Velay. Vous avez démissionné de ce poste pour cause de cumul de mandats. Vous aviez pourtant toujours dit que c'était le mandat le plus important à vos yeux. Ça vous peine de quitter Le Puy aujourd'hui ?
Laurent Wauquiez. Oui, car j'ai un lien très affectif avec ma ville. C'est une ville qu'on a complètement redressée. Elle perdait des habitants. Aujourd'hui, elle en gagne. Depuis cinquante ans, elle augmentait les impôts, je les ai baissés. Plus aucune entreprise ne s'installait, on a fait venir Hermès... Donc je me suis beaucoup battu. Mais, pour moi, ce n'est ni un adieu ni un « au revoir ». Ma famille habite au Puy, mes enfants y sont scolarisés, donc je continuerai à veiller sur elle, même sans être maire. Est-ce que cela signifie que votre successeur sera un maire fantoche ?
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