À chaque fois, l?histoire se répète. D'"ultimes" négociations entre l?Iran et les grandes puissances pour venir enfin à bout de l'épineux dossier du nucléaire iranien. Un travail acharné en amont des experts techniques de la République islamique et des 5 + 1 (les cinq pays du Conseil de sécurité de l?ONU + l?Allemagne) censés préparer au mieux de délicates prises de décision politique. Puis la sortie tonitruante de Laurent Fabius. Depuis près de deux ans, le chef de la diplomatie française multiplie les déclarations fracassantes, repoussant une possible résolution de ce dossier qui empoisonne les relations internationales depuis plus d'une décennie.
Son premier coup d'éclat date de novembre 2013. Furieux de l'accord préalablement négocié en secret entre Iraniens et Américains, le ministre français claque la porte des négociations de Genève et fustige, devant des journalistes abasourdis, un "jeu de dupes", précipitant un nouveau round de négociations qui aboutiront à un accord intermédiaire plus ferme. Un an et demi plus tard, la venue à Vienne du "petit Satan", comme le surnomment les Iraniens, fait trembler les journalistes iraniens présents en Autriche pour la signature d'un accord final. "Le retour de l'obstacle Fabius", va même jusqu'à titrer le quotidien réformateur iranien
Shargh. Ils ne seront pas déçus.
Aucune confiance en l'Iran
Dès son arrivée dans la capitale autrichienne,...
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