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La vie sans paillettes du "braqueur des stars"
information fournie par Le Point 30/08/2016 à 18:44

C'est avec une inébranlable constance que Redda Boughanem a tenté de se forger, ces trente dernières années, une petite réputation chez les voyous de haut vol. Au début des années 90, le voilà à seulement 26 ans sur le devant de la scène judiciaire, jugé pour avoir agressé et volé 22 vendeurs de voitures, qu'il repérait dans les petites annonces des journaux. Après quelques années en prison, Boughanem se taille un rôle un peu plus étoffé. Et réapparaît en tant qu'intermédiaire d'une riche famille koweïtienne. Une couverture qui lui permet d'approcher des gens fortunés attirés par le faste des hommes d'affaires orientaux, réputés bons payeurs.

L'humoriste Olivier Lejeune est un des premiers, en mai 1999, à en faire les frais. Boughanem est habile : « Je l'avais croisé dans la rue. Je lui ai servi mon boniment et demandé de faire un spectacle au domicile d'un émir », racontera-t-il à son procès en 2002. « Il présentait bien, dira Lejeune. Il était en Ralph Lauren et je suis joueur. J'ai pris le risque par défi », selon des propos à l'époque rapportés par Le Figaro . Bien mal lui en prit. Olivier Lejeune, répondant favorablement à un rendez-vous, sera roué de coups au fond de sa cave et délesté d'une belle montre Cartier. Les managers du célèbre boy band 2Be3 ne connaîtront pas un meilleur sort, agressés eux aussi lors d'un faux entretien en avril 1999. Ce qui vaudra au bandit une réputation de...

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