Durant la campagne des élections régionales, Hervé Morin (UDI), aujourd'hui président de la région Normandie, en avait fait un de ses chevaux de bataille : la région devait prendre en main, comme elle le fait déjà pour les trains express régionaux (TER), la gestion des trains Intercités. Objectif : améliorer la qualité des liaisons ferroviaires.
Qu'il s'agisse de l'Intercité Le Havre-Rouen-Paris ou du Cherbourg-Caen-Paris, les trains, composés de wagons antédiluviens, arrivent régulièrement en retard.
Une fois élu à la tête de la région Normandie en janvier, Hervé Morin a rapidement entamé des négociations avec le Premier ministre, Manuel valls, sur le principe du transfert des trains, puis avec Alain Vidalies, secrétaire d'État aux Transports, sur les modalités.
Ce lundi 25 avril, Manuel Valls se rend en avion au Mont-Saint-Michel - il atterrit à l'aéroport breton de Dinard - pour signer avec Hervé Morin la convention officialisant le transfert des Intercités à la région normande. En contrepartie, l'État verse 700 millions d'euros destinés à l'achat de nouvelles rames qui pourraient être opérationnelles en 2018. On évoque des trains Alstom pouvant atteindre 200 km/h, mais des contraintes techniques pourraient conduire à choisir le constructeur canadien Bombardier.
Un déficit annuel de 20 à 30 millions d'euros
Ce transfert des grandes...
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