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La moitié des civils veulent quitter l'est d'Alep
information fournie par Reuters 05/10/2016 à 15:11

PLUS DE 100.000 CIVILS VEULENT QUITTER LES QUARTIERS ASSIÉGÉS D’ALEP

PLUS DE 100.000 CIVILS VEULENT QUITTER LES QUARTIERS ASSIÉGÉS D’ALEP

GENEVE (Reuters) - La moitié des 275.000 civils pris au piège dans les quartiers est d'Alep assiégés souhaitent quitter la ville, indiquent les Nations unies, ajoutant que les réserves alimentaires s'épuisent.

En raison du manque de nourriture, certaines mères de famille se serrent la taille avec des cordes ou ingurgitent autant d'eau qu'elles le peuvent pour réduire la sensation de faim, réservant à leurs enfants le peu de nourriture dont elles disposent.

"Une évaluation menée dans la partie orientale de la ville d'Alep montre que 50% des habitants ont exprimé la volonté de partir s'ils en ont la possibilité", précise le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'Onu (OCHA).

L'évaluation ne précise pas si l'autre moitié des habitants de cette partie de la ville entend demeurer sur place.

Pour les Occidentaux, la Russie et le régime de Damas sont coupables de crimes de guerre car les raids aériens qu'ils mènent visent délibérément des civils, des hôpitaux et des convois d'aide humanitaire à destination des populations assiégées.

Russes et Syriens affirment ne prendre pour cibles que les insurgés.

Des membres d'ONG ont distribué des rations alimentaires pour 13.945 enfants âgés de moins de six ans, mais le manque de gaz rend difficile la cuisson des aliments.

"Il est fréquemment fait état de civils fouillant les décombres de bâtiments détruits pour récupérer des matériaux inflammables utilisables comme moyens de cuisson", précise le rapport.

Un litre de diesel coûte environ 1.300 livres syriennes, soit environ 2,24 euros tandis qu'un litre d'essence coûte 7.000 livres syriennes (12 euros).

Le rapport insiste également sur l'état psychologique des populations encore présentes dans la ville.

"Les disputes entre époux se multiplient car de nombreuses femmes reprochent à leurs maris d'avoir décidé de rester au moment où il était encore possible de quitter la ville", poursuit le rapport.

Le ravitaillement en eau constitue une "inquiétude grave", certains civils sont parfois contraints de marcher deux kilomètres pour s'approvisionner à des puits.

(Tom Miles; Pierre Sérisier pour le service français)

9 commentaires

  • 05 octobre 18:11

    La moitié des civils veulent quitter l'est d'Alep, l'autre moitié est déjà morte...


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