Le tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine) a annulé jeudi, pour une question de forme, la suspension de Jean-Marie Le Pen, cofondateur du Front national, par un bureau exécutif du parti d'extrême droite le 4 mai. Le parti « devra rétablir M. Jean-Marie Le Pen dans tous les droits attachés à sa qualité d'adhérent et le cas échéant à celle de président d'honneur », précise le jugement.
Les juges ont estimé que le bureau exécutif du 4 mai était fondé à prononcer la suspension de M. Le Pen en tant qu'adhérent, après une nouvelle salve de provocations guère nouvelles sur le fond. En revanche, ils ont considéré que cette décision « viole les règles statutaires » en ne précisant pas qu'il s'agissait d'une mesure provisoire « dans l'attente de la mise en oeuvre d'une procédure disciplinaire ultérieure » s'apparentant à une « sanction » - en l'occurrence la convocation d'un congrès extraordinaire des adhérents invités à approuver, par voie postale, de nouveaux statuts où la présidence d'honneur ne figure pas.
« Jean-Marie Le Pen, le retour ! »
« Jean-Marie Le Pen peut de nouveau dès demain (vendredi) matin recommencer à utiliser son bureau et tous les moyens à sa disposition et siéger à toutes les instances » internes, dont sa présidence d'honneur le rendait membre de droit, a commenté son avocat, Me Frédéric Joachim. « A priori : Jean-Marie Le Pen, le retour ! »...
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