À présidence jupitérienne bazar olympien dans l'hémicycle. Il n'aura fallu que deux jours à la nouvelle Assemblée pour vivre son premier psychodrame. Et « le cirque » ? dixit un député de la majorité ? fut interminable. Si, en 2012, la deuxième séance de la législature avait duré moins de dix minutes, le capharnaüm version 2017 aura pris fin à 0 h 35, soit neuf heures et demie après son ouverture.
Le nouveau président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, avait peut-être imaginé des débuts plus nobles, mais, avec pas moins de sept groupes, difficile d'imaginer un autre scénario. En cause, la répartition des postes-clés du bureau de l'Assemblée qui a provoqué la colère des groupes d'opposition. À commencer par celui des Républicains qui en a profité pour entériner un peu plus le divorce entre les constructifs et les tenants d'une ligne d'opposition frontale.
La guerre de la questure
Chez Les Républicains, c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Des trois postes de questeur, un est traditionnellement réservé à un membre du plus grand groupe d'opposition. Ce fut le cas à presque chaque législature depuis 1973. Cette fois, les députés LREM ont pu réaliser un vrai hold-up avec un coup de main non...
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