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La croissance française du 2e trimestre confirmée à +0,5%
information fournie par Reuters 22/09/2017 à 09:44

LA CROISSANCE FRANÇAISE DU 2E TRIMESTRE CONFIRMÉE À +0,5%

LA CROISSANCE FRANÇAISE DU 2E TRIMESTRE CONFIRMÉE À +0,5%

PARIS (Reuters) - La croissance de l'économie française a bien atteint 0,5% au deuxième trimestre, un rythme inchangé par rapport au trois premiers mois de l'année et aux trois derniers de 2016, confirme vendredi par l'Insee.

Par rapport à la deuxième estimation du PIB du deuxième trimestre publiée fin août, l'Insee a revu en hausse la contribution de la demande intérieure finale (+0,5 point contre +0,4 point annoncé précédemment) à la croissance de la période.

Il a confirmé celle du commerce extérieur à +0,6 point, de même que celle, négative, de la variation des stocks des entreprises (-0,5 point).

Les trois mois du printemps ont été marqués par une progression un peu plus forte de la consommation des ménages (+0,3% après +0,1% au 1er trimestre 2017).

Mais leur pouvoir d'achat a dans le même temps nettement accéléré (+0,8% après +0,2% au premier trimestre), une évolution liée notamment au recul de l'inflation sur les trois mois à fin juin. En conséquence, le taux d'épargne des Français a progressé de 0,4 point, à 14,5%.

L'investissement global a ralenti moins qu'estimé précédemment (+0,9% contre +0,7%), après une hausse de 1,4% au premier trimestre. Celui des entreprises a été revu sensiblement en hausse (+1,0%, soit 0,3 point de plus qu'annoncé fin août, contre +2,1% au premier trimestre).

L'investissement des ménages a affiché une croissance toujours soutenue (+1,2%), elle aussi revue en hausse.

Le taux de marge des entreprises est resté quasi stable sur le trimestre (+0,1 point, à 31,7%)

L'Insee fait état d'autre part d'un déficit public à 2,8% du PIB au deuxième trimestre, soit 0,4 point de moins qu'au premier trimestre, grâce à une accélération de 0,9% des recettes liée à un net rebond de l'impôt sur les sociétés. Les dépenses des administrations n'ont progressé parallèlement que de 0,3%.

Le nouveau gouvernement vise un déficit public ramené à 2,9% du PIB cette année, contre 3,0% prévu à l'origine, grâce aux rentrées fiscales générées par une croissance un peu meilleure que prévu.

L'acquis de croissance pour 2017, à savoir l'évolution du PIB sur l'ensemble de l'année si la croissance était nulle sur les deux derniers trimestres, est relevé de 0,1 point, à 1,4%, au 30 juin.

L'exécutif vient de revoir en hausse à 1,7% sa prévision de PIB 2017, après l'avoir réévalué une première fois, de 1,5% à 1,6% au début de l'été.

(Yann Le Guernigou)

3 commentaires

  • 22 septembre 12:38

    Et cela depuis début 2016..donc sans la "réforme du travail", sans les ordonnances, et en dépit des récriminations, pleurnicheries, suppliques du Medef, de la droite et des déclinistes de toutes les sortes. sans parler des multiples simplets qui s'agitent ici Là ils sont curieusement "absents"


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