Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

La Chine en plein cœur du Paris haussmannien
information fournie par Le Figaro 09/08/2016 à 16:52

Cette grande maison chinoise surprend les passants parisiens et les touristes par son allure typique. Le Figaro Immobilier vous propose de découvrir cette bâtisse aussi inattendue qu’insolite.

Que tous les amoureux des balades en plein coeur de la capitale parisienne se laissent surprendre par ses nombreuses curiosités architecturales. Après la maison la plus ancienne de Paris, l’immeuble plus étroit ou encore celui le plus «bobo» la capitale, Le Figaro Immobilier vous propose aujourd’hui de découvrir une véritable pagode chinoise située à deux pas du parc Monceau, dans le VIIIe arrondissement de Paris.

Voilà un édifice qui contraste très fortement avec les immeubles haussmanniens situés aux alentours! Place Gérard Oury, cette grande maison dévoile une allure typiquement chinoise qui tranche avec le quartier habillé d’hôtels particuliers. En forme de somptueuse tour carrée à plusieurs étages et fière de son toit en épis, voici la Pagoda de Paris, remarquable pour son architecture orientale si reconnaissable. Il ne s’agit pas d’un édifice religieux mais d’un musée d’art asiatique.

Un musée historique, promesse d’un voyage en Asie

À l’origine, le bâtiment n’était autre qu’un hôtel particulier à l’architecture traditionnelle française, construit au cours du XIXe siècle. Pourtant, c’est en 1925 que le destin de l’immeuble bascule lorsqu’il est racheté par un marchand et collectionneur d’art asiatique, Monsieur Ching Tsai Loo. Décidé à en faire un véritable écrin d’Asie où s’exposent et se vendent les plus belles œuvres orientales, ce passionné confie la transformation de cette grande maison à l’architecte François Bloch. C’est ainsi que le très chic arrondissement parisien voit construire sous ses yeux une superbe pagode de quatre étages à la couleur rouge brique, aux avant-toits relevés en courbes gracieuses et habillés de tuiles vernies. Le portail avec ses deux colonnes et sa toiture en apostrophe ornée de sculptures chinoises semble promettre aux curieux et passionnés un voyage inattendu en plein Paris.

Surpris par l’allure d’une telle construction et armé de plusieurs pétitions, le voisinage a même tenté de faire détruire le bâtiment... en vain. Aujourd’hui, la surnommée «Maison de Loo» en hommage à son père demeure l’un des bâtiments les plus surprenants et atypiques de la capitale. Rénové il y a quatre ans sous la direction de la baronne Jacqueline von Hammerstein-Loxten, le lieu prospère comme un palais des découvertes de l’art asiatique, mais aussi un témoin de l’effervescence culturelle du quartier. Inaugurée en musée privé ouvert au monde entier, la maison est entièrement consacrée à l’exposition et à la vente d’œuvres orientales, aussi bien antiques que contemporaines.

À l’intérieur, sachez que le décor orné de panneaux de laque du XVIIIe siècle et de salles à thème est aussi somptueux. On n’y trouve pas moins de 1300 livres, 3000 catalogues d’expositions, 3000 photos originales et de nombreux objets rares que le collectionneur chinois avait accumulés. En face, l’Hôtel du collectionneur lui rend un bel hommage.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer