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L'unité nationale domine dans la classe politique
information fournie par Reuters 14/11/2015 à 10:45

L'UNITÉ NATIONALE DOMINE DANS LA CLASSE POLITIQUE

L'UNITÉ NATIONALE DOMINE DANS LA CLASSE POLITIQUE

PARIS (Reuters) - Les principaux dirigeants politiques français ont exprimé un même sentiment d'effroi après les attaques meurtrières de vendredi soir à Paris, donnant un sentiment d'unité nationale toutefois fissuré par le Front national.

"Horreur", "solidarité" et "unité nationale" ont été les mots les plus souvent choisis par les responsables politiques, souvent sur les réseaux sociaux, dès l'annonce des attaques quasi-simultanées qui ont fait au moins 128 morts dans un même quartier de la capitale et autour du stade de France, au nord de Paris.

A trois semaines des élections régionales des 6 et 13 décembre, la plupart des candidats ont suspendu leur campagne.

Dans un communiqué commun, le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, et tous les présidents de groupe de l'Assemblée appellent à "l'unité nationale" pour "faire face à cette terrible épreuve."

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, a annoncé que "devant l'horreur" le Parti socialiste suspendait sa campagne électorale et qu'il convoquait un bureau national extraordinaire ce samedi.

Le co-fondateur du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon a partagé sur son site interne un court communiqué, dans lequel il appelle à "résister à la haine et à la peur que les assassins veulent incruster en nous".

A droite, le président du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy, a apporté son soutien à l'état d'urgence et aux contrôles établis aux frontières décrétés dès vendredi soir par François Hollande.

"Les terroristes ont déclaré la guerre à la France. Notre réponse doit exprimer une fermeté et une détermination de chaque instant", a dit l'ancien chef de l'Etat, saluant le "courage exemplaire" des forces de sécurité.

Pour l'ancien Premier ministre François Fillon, "l'heure est à la résistance contre le fanatisme jihadiste" et à "l'unité nationale".

"Le président de la République a pris les décisions nécessaires à la sécurité des Français. L'état d'urgence est décrété et l'unité nationale est maintenant notre devoir", a-t-il écrit dans un communiqué.

Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a jugé dans un tweet que "la France doit faire bloc face à ce défi mortel".

Au Front national la présidente, Marine Le Pen, a écrit sur Tweeter vendredi : "Pensée pour les victimes. Soutien à nos forces de l'ordre et services de secours. Solidarité avec les Parisiens."

Son compagnon Louis Aliot a quant à lui directement mis en cause le Premier ministre, Manuel Valls. "Monsieur Valls, vous voyez où est le danger ? Le vrai ! Irresponsable !"

Du côté des organisations communautaires, le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), instance représentative de l'islam en France, a condamné avec la plus grande vigueur des attaques "odieuses et abjectes", appelant "la Nation toute entière à l'unité et à la solidarité".

Le cardinal catholique André Vingt-Trois a annoncé qu'il présiderait dimanche une messe à Notre-Dame à la mémoire des victimes des attentats.

(Elizabeth Pineau, édité par Jean-Michel Bélot)

5 commentaires

  • 14 novembre 13:10

    La 3ème Guerre Mondiale a bel et bien commencé : celles des religions.


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