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L'UE enquête sur une possible entente dans l'élevage en France
information fournie par Reuters 08/01/2016 à 14:19

L'UE ENQUÊTE SUR LES TABLES RONDES DE L'ÉTÉ 2015 FACE À LA CRISE PORCINE

L'UE ENQUÊTE SUR LES TABLES RONDES DE L'ÉTÉ 2015 FACE À LA CRISE PORCINE

PARIS/BRUXELLES (Reuters) - La Commission européenne a ouvert une enquête sur une possible entente sur les prix en France dans la filière porcine, bovine et laitière à la suite des tables rondes organisées à l'été 2015 pour tenter de sortir de la grave crise du secteur.

"La Commission a reçu des plaintes concernant les marchés du lait et de la viande en France et mène actuellement une enquête", a déclaré vendredi un porte-parole de la Commission.

Cette dernière a demandé aux participants à ces réunions - exploitants, transformateurs et distributeurs - de lui apporter d'ici la mi-février tous les éléments disponibles concernant ces rencontres.

"Tous les participants ont reçu une demande de la Commission dans le cadre d'une enquête pour comportements anticoncurrentiels, y compris tous les distributeurs français", a déclaré à Reuters un distributeur sous couvert d'anonymat.

La Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) a confirmé avoir été contactée par la Commission mais s'est défendue de toute entente sur les prix.

"Nous n'avons pas l'impression du tout d'avoir enfreint les règles de la concurrence", a déclaré son vice-président Henri Brichart. "Il y a une différence entre donner des indications sur les niveaux de prix qui couvrent les coûts de production et passer des accords sur les prix."

Plusieurs tables rondes se sont tenues durant l'été sous l'égide du ministère de l'Agriculture sur de nouvelles formes de commercialisation pour la filière, frappée par l'embargo russe et par la concurrence d'autres pays européens.

Les participants à ces rencontres devront fournir à la Commission leurs agendas, notes, documents et comptes rendus.

Un porte-parole du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a déclaré que le ministère était au courant de l'ouverture de cette enquête et indiqué que le ministère n'avait pas été contacté.

Le gouvernement avait présenté le 22 juillet un plan d'urgence de 1,1 milliard d'euros pour tenter d'enrayer la crise de l'élevage due au surendettement et à l'érosion des prix de production.

Durant l'été, la contestation avait ensuite été exacerbée chez les éleveurs face aux industriels et aux distributeurs accusés de ne pas respecter un accord sur le prix minimum du porc.

(Gus Trompiz et Dominique Vidalon à Paris, Philip Blenkinsop à Bruxelles, avec Pascale Denis, édité par Dominique Rodriguez)

3 commentaires

  • 08 janvier 14:57

    Je suis agriculteur, et je paie des impots et je vous assure que je n'ai pas touché 1 ctme d'€.Ce genre de réunion que du Bla Bla qui ne mène nulle partEn attendant je suis producteur de lait et l'année 2016 s'annonce catastrophique...


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