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L'habitat participatif : la solidarité appliquée à l'immobilier
information fournie par Boursorama avec LabSense 23/05/2017 à 00:15

Permettre à des groupes de citoyens de concevoir, créer et gérer leur habitat collectivement, telle est l'ambition de l'habitat participatif. Les projets de ce type se multiplient en France, comme à Toulouse où 90 logements sont en passe d'être livrés : le plus vaste ensemble dans l'hexagone jusqu'à présent. Très populaire dans les pays scandinaves, la pratique séduit de plus en plus de français.

L'habitatparticipatif : la solidarité appliquée à l'immobilier

L'habitatparticipatif : la solidarité appliquée à l'immobilier

Un principe de solidarité

L'habitat participatif permet à des groupes de personnes de construire leurs logements et de partager un mode de vie plus écologique et communautaire. Un groupe se fédère autour d'un projet et de relations de vie en élaborant l'organisation des logements privatifs, des espaces communs partagés intérieurs et extérieurs, des services... en fonction des ressources dont il dispose. Les futurs habitants participent également aux réunions de chantier et décident ensemble de l’architecture du bâtiment.
C'est la loi ALUR (Accès au Logement et un Urbanisme Rénové), voulue par Cécile Duflot en 2014, qui a donné un cadre juridique à l'habitat participatif en France.
Si le « vivre ensemble » est une des données essentielles de ce type d'habitat, la dimension éco-responsable et le développement durable sont également au coeur des projets. Ainsi le choix des matériaux de construction, de l'orientation du bâti, des sources de chaleur renouvelables ou encore de la gestion des déchets se fera dans cette perspective écologique.

L'exemple de La Cartoucherie de Toulouse

Plus qu'un immeuble, tout peut se partager dans un habitat participatif. On partage les jardins ou la terrasse du dernier étage. On peut décider, comme ces habitants de Strasbourg, de destiner un des trois étages du bâtiment aux enfants. Ou encore, comme à Bruxelles dans le projet Brutopia, on peut choisir de disposer d'une voiture à partager entre les habitants.
Dans le quartier de la Cartoucherie à Toulouse, c'est le plus gros chantier d'habitat participatif jamais entrepris qui vient de prendre fin. Il ne reste plus qu'à effectuer les travaux d'aménagement des 90 logements, en tenant compte des désirs des habitants.
Ce grand ensemble, bientôt habité par des locataires et des propriétaires, de tous milieux et de toutes conditions, comptera des salles communes, des buanderies, des chambres d'amis, une salle de musique, un jardin partagé et de petits salons à la disposition de tous. Les habitants pourront également jouir d'une salle polyvalente de 135 m² ainsi que d'un espace bricolage.
Ce projet ambitieux, inédit par son ampleur, a pu voir le jour notamment grâce à ses différents partenaires économiques. Sous la houlette de l'Oppidea ( la SEM d’aménagement de Toulouse Métropole), le chantier a rassemblé de multiples acteurs : associatifs, architectes, office HLM ainsi que la société coopérative d'intérêt collectif « Faire Ville », assistant maître d'ouvrage. « C'est un processus participatif assez exceptionnel, qui correspond cependant à une maturité des acteurs, à un désir de mode de vie nouveau » commente son président Stéphane Gruet.

Trucs et astuces

Si la France commence seulement à découvrir ce type d'habitat, d'autres pays l'ont déjà bien intégré. Ainsi en Suisse, on estime à plus de 5% le parc immobilier construit sur ce mode. En Norvège, ce chiffre monte à 15%, et à 40% pour la seule ville d'Oslo.

1 commentaire

  • 23 mai 08:06

    Quoi de neuf ? C'est un syndicat de copropriété, tout simplement, avec par dessus un verbiage bobo. Bon courage quand certains vont commencer à ne plus payer leurs charges, ...


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