La première des 10 propositions adressées aux candidats par Finansol consiste à rendre obligatoire la présentation d’un contrat d’assurance vie solidaire dans la gamme de tout assureur vie. (© CC-Doc 1.0)
Comment permettre au secteur privé ou associatif de soutenir l’insertion des chômeurs de longue durée, de financer des projets agricoles en zone rurale de financer des projets de production l’énergie verte ? Tout simplement, en les aidant à recueillir des capitaux auprès des épargnants. Or on le sait, ces derniers sont très sensibles aux avantages fiscaux et aux encouragements émanant des organisations de gestion paritaire ou légaux.
«La finance solidaire a fait des bonds à chaque loi la soutenant», reconnait Sophie des Mazery, directrice de Finansol. Il y a eu la loi Fabius de 2001 (en vigueur depuis 2003) obligeant les gestionnaires de l’épargne salariale à proposer au moins un fonds solidaire dans les Perco puis l’extension en 2010 de cette obligation aux PEE (inscrite dans la loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008 de Christine Lagarde). Grâce à ces textes, l’épargne salariale est devenue l’un des pourvoyeurs de fonds.
Plus récemment la loi Sapin II a prévu la création du LDD Solidaire, qui n’attend plus que son décret d’application. Dès lors, les titulaires de LDDS pourront partager leur capital et/ou leurs intérêts avec les organisations caritatives.
Des efforts à accroitre pour l’épargne salarialeÀ présent, la première des 10 propositions adressées aux candidats par Finansol consiste à rendre obligatoire la présentation d’un contrat
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