Que de mythes détruits d'un revers de la main en l'espace de quelques semaines ! D'abord Volkswagen, le symbole par excellence de la réussite économique allemande, des voitures que l'on s'arrache à travers le monde pour leur « made in Germany » irréprochable. Depuis des semaines, le groupe est embourbé dans un scandale dont on a encore du mal à mesurer l'ampleur. Et comme si cela ne suffisait pas à ébranler l'Allemagne jusqu'aux tréfonds, voilà qu'éclate une autre affaire : ce pays à la réputation si vertueuse se serait moqué du monde entier en achetant la Coupe du monde de football 2006.
La DFB, la fédération allemande de football, aurait pioché dans une caisse noire pour offrir de généreux pots de vin à plusieurs membres du comité pour qu'ils donnent leur voix en faveur d'un Mondial en Allemagne. Que Franz Beckenbauer, surnommé « Der Kaiser », l'empereur, ait été à l'époque président du comité de candidature ne fait qu'envenimer les choses. Beckenbauer est un des héros modernes de l'Allemagne.
"Songe d'une nuit allemande"
L'été 2006, tout le monde s'en souvient en Allemagne. « Songe d'une nuit allemande », titrait le magazine Der Spiegel . Un temps de rêve, des nuits d'une douceur exquise, les Allemands de tous âges, de toutes conditions sociales, agglutinés dans les cafés, les restaurants, sur les places, dans les arrière-cours pour des retransmissions publiques. Un événement qui, c'est...
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