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L'accueil de réfugiés ne pénalisera pas les précaires, dit Valls
information fournie par Reuters 16/09/2015 à 22:01

VALLS PROMET QUE L'ACCUEIL DE RÉFUGIÉS NE PÉNALISERA PAS LES PRÉCAIRES

VALLS PROMET QUE L'ACCUEIL DE RÉFUGIÉS NE PÉNALISERA PAS LES PRÉCAIRES

PARIS (Reuters) - L'accueil en France de milliers de réfugiés en provenance du Moyen-Orient ne pénalisera pas les personnes déjà en situation de précarité dans le pays, a promis mercredi soir le Premier ministre, Manuel Valls, sur TF1.

Il a dit comprendre "parfaitement les inquiétudes (...) face au désordre du monde" et à l'afflux de réfugiés et assuré que le gouvernement entendait maîtriser la situation.

"Il ne faut pas que ceux qui sont en difficulté dans notre pays, qui ont du mal à trouver un logement, qui sont au chômage, qui sont dans la précarité, aient le sentiment qu'on fait tout pour les demandeurs d'asile et qu'on ne fait rien pour eux", a déclaré le Premier ministre.

"C'est pour cela que nous augmentons les moyens pour l'hébergement d'urgence et cela doit concerner ceux qui sont déjà dans l'hébergement d'urgence, ceux qui ont droit à l'hébergement d'urgence, comme ceux qui arrivent aujourd'hui de Syrie ou d'Irak", a-t-il ajouté.

"Le gouvernement développe des moyens, 500 à 600 millions, d'euros pour l'hébergement d'urgence, pour soutenir les collectivités, pour permettre l'accueil dans les écoles", a-t-il souligné.

Il a aussi exclu une révision des conditions d'attribution de l'aide médicale d'Etat, révision demandée par l'opposition, dont l'ex-président Nicolas Sarkozy, selon qui cette aide, dont bénéficient aussi les étrangers en situation irrégulière, coûte 700 millions d'euros par an.

"Je ne veux pas opposer (...) telle ou telle catégorie", a dit Manuel Valls. "L'aide médicale d'Etat n'a pas été supprimée par le passé parce que c'est un droit. Et d'ailleurs, la supprimer, paradoxalement, coûterait encore beaucoup plus cher."

Lors d'une intervention à l'Assemblée nationale, il avait en revanche déclaré dans l'après-midi que la France n'hésiterait pas à rétablir temporairement des contrôles à ses frontières, comme plusieurs pays européens, dont l'Allemagne, pour enrayer l'afflux de réfugiés.

(Emmanuel Jarry)

9 commentaires

  • 17 septembre 10:36

    Comme si il suffisait de l'affirmer sur un ton autoritaire pour que ce soit vrai ! on se demande même pourquoi il y a encore des précaires.


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