En août 1944, l'Armée rouge est sur le point d'atteindre la rive est de la Vistule aux portes de Varsovie, dont la population vient de se soulever contre l'occupant allemand, tout comme la résistance française le fera à Paris dans les jours qui précèdent le 20 août 1944. Mais si, sur le front de l'ouest, Leclerc va convaincre les Alliés qu'il faut aller à marche forcée aider les Parisiens, Staline, lui, ordonne à ses troupes de stopper leur avance. Pendant 63 jours, l'Armée rouge laissera, sans jamais intervenir, les SS massacrer les résistants polonais qui avaient eu le tort d'exprimer leur patriotisme et leur attachement à une Pologne libre. Le président turc Recep Tayyip Erdogan n'est certes pas Staline. Mais il manifeste le même cynisme que le dictateur soviétique à l'égard des combattants kurdes. Ceux-ci depuis près d'un mois défendent la ville de Kobané contre les envahisseurs de l'armée du Jihad, tandis qu'à portée de canon, bien alignés sur la frontière, les chars turcs attendent que tombe le dernier bastion de la ville et que le dernier de ses héroïques défenseurs soit égorgé par les islamistes. Il a même empêché les Kurdes qui se trouvent en Turquie d'aller à la rescousse de leurs frères d'armes et bloqué tout renfort en matériel. LIRE aussi notre article "Pourquoi la Turquie laisse Kobané tomber" Pour mémoire, la Turquie est membre de l'Otan. Et les autres membres de l'Alliance, en particulier les Américains,...
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