Qu'ils soient pertinents ou farfelus, les amendements déposés par l'opposition à la réforme pénale de Christiane Taubira vont, pour la quasi-totalité d'entre eux, dans le sens d'une plus grande répression. Extraits. Pas de prison pour les cols blancs Une exception à la plus grande sévérité prônée par la droite : "Pour les crimes qui ne portent pas directement atteinte à une personne physique, des peines adaptées, définies par décret, sont prononcées", peut-on lire dans un amendement. Et messieurs les députés Huet, Mèner, ou encore Daubresse, les signataires du texte, d'expliquer : "Seuls les crimes qui portent atteinte à une personne physique sont passibles d'une peine de prison. Les autres crimes, qu'ils soient financiers ou autres, doivent bénéficier de peines adaptées, comme des travaux d'intérêt général, l'interdiction d'exercer la profession qui les a conduits à ce crime ou encore des amendes adéquates." Pas question, donc, d'envoyer les auteurs de détournements de fonds derrière les barreaux. Restaurer la prison à vie Les députés UMP veulent que pour les peines de réclusion à perpétuité, la période de sûreté s'étale sur la durée totale de l'incarcération, sans aménagement de peine possible. En clair : la prison à vie pour les crimes sexuels et de sang les plus atroces. Cet amendement va dans le sens inverse de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). La justice...
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