Quelle attitude adopter ? Une question, de multiples réponses. En ce samedi 2 juillet, jour de conseil national des Républicains, à la Maison de la Mutualité, certains rivaux de Nicolas Sarkozy sèchent franchement (Bruno Le Maire), d'autres participent pour exprimer leur désaccord (François Fillon, Hervé Mariton), et une poignée profitent de la tribune pour défendre leur propre projet (Jean-François Copé), etc. Seul Alain Juppé semble avoir opté pour une participation ambiguë. La semaine précédant le conseil national, l'ex-Premier ministre envisageait de prendre la parole à la Maison de la Mutualité. C'était « calé », « presque calé », puis non. Le principal rival de Sarkozy ne dira rien.
Pas de discours
« Il vient parce que c'est sa famille politique, il a fondé le parti », explique Aurore Bergé, chargée de la stratégie numérique du candidat. Mais pas question de prendre le risque d'être sifflé, hué par un parti à la main de Nicolas Sarkozy. « La séquence est favorable à Sarkozy », admet un poids lourd de l'écurie Juppé. Juppé vient mais reste discret. Arrivé vers 10 heures, une trentaine de minutes après le début de la sauterie LR, le candidat à la primaire fait un petit tour dans la salle où les prises de parole ont déjà commencé. Tandis qu'il disparaît pour échanger en privé avec Sarkozy, au sein de son équipe, certains se demandent s'il ne va pas changer d'avis et prononcer une...
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