Pour Jérôme Lavrilleux, le "peloton d'exécution est déjà réuni". Selon RTL, à qui il s'est confié, l'eurodéputé UMP ne va pas attendre la réunion du bureau politique de la semaine prochaine pour être fixé sur son sort. "J'ai vraiment l'impression que tout est écrit d'avance [...], que la décision de la semaine prochaine du bureau politique est déjà actée", confie-t-il. Avant d'ajouter : "J'ai l'impression d'avoir à affronter une sorte de justice d'exception, avec un peloton d'exécution qui est déjà réuni." Le politique évoque une "mascarade de procédure tronquée" pour justifier son choix de se retirer de l'UMP. Alors même qu'il avait adhéré au RPR en 1989 et qu'il était membre du parti depuis sa création. "Ceux qui ont lancé cette procédure le font pour de mauvaises raisons [...], pour régler des comptes par personnes interposées. Je pense clairement à François Fillon et sans doute à Alain Juppé." Jérôme Lavrilleux est mis en cause dans l'affaire Bygmalion, après qu'il a reconnu un système de fausses factures, mais n'a pas été mis en examen. Directeur adjoint de la campagne présidentielle de Sarkozy en 2012, Jérôme Lavrilleux avait menacé à la fin de l'été : "Pour le moment, je me tais. Mais si on m'exclut de ce parti auquel j'appartiens depuis vingt-cinq ans, alors je reprendrais ma liberté de parole et je parlerais."
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