Comme en 2012, le frisson était là. Mais comme en 2012, Jean-Luc Mélenchon a échoué aux portes du second tour. Il y a cinq ans, son projet de VIe République n'avait finalement convaincu que 11,1 % des suffrages au premier tour, « Le plus grand bonheur dans une vie de militant », dira-t-il. Cette fois, il dépasse les 19 %, mais reste l'éternel quatrième. Un quatrième dont le refus de donner des consignes de vote, et même de préciser son choix personnel, laisse son électorat orphelin à la veille de ce deuxième tour historique, ayant vu l'élimination aussi bien du PS que des Républicains. L'histoire s'est bel et bien écrite, mais, encore une fois, sans lui...
Une image peaufinée
Ses talents d'orateur et son image revue et corrigée dans les moindres détails avec Sophia Chikirou devaient pourtant lui permettre de faire mouche. Le credo de cette ancienne membre du bureau national du PS, inspirée par Mélenchon : « Les médias sont les chiens de garde du système, donc nous les évitons. » Exit la cravate rouge, place à la pseudo blouse d'instituteur de la IIIe République. Les coups de colère ont été remplacés par des hologrammes. Il se saisit avec brio de l'air du temps et surtout d'un nouveau canal de communication direct avec les électeurs de tous âges : Internet.
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