Pendant plusieurs jours, Jamel Debbouze a été profondément affecté, blessé, "hagard", selon ses propres dires, à la suite des actes de terrorisme qui ont ensanglanté la France. Sonné par tant de violence, écoeuré par tant de gâchis, révolté aussi par les débuts d'amalgame, refusant autant "l'islamophobie que l'antisémitisme"... Lui qui s'est toujours montré plutôt discret sur sa confession a décidé de prendre la parole en tant que musulman, citoyen de France, lors de l'émission 7 à 8 , ce week-end. "On ne tue pas au nom de Dieu, ça n'existe pas !" rappelle l'acteur face caméra. "Le terrorisme n'a pas de religion. La religion, c'est l'amour, la paix, la tolérance... C'est parce que mes parents m'ont donné ces valeurs, des valeurs qui leur ont été données par l'islam, que je suis un mec sympa et cool. C'est toutes ces composantes qui font de moi ce que je suis, la religion en fait partie. Et je n'ai jamais entendu parler de violence de toute ma vie." Il se dit croyant, même s'il n'a jamais senti la nécessité de le faire savoir, sa mère lui ayant appris que la religion était liée à l'intimité et à l'humilité. Aujourd'hui, c'est différent : "J'ai presque besoin de le revendiquer, pour dire : Ne vous inquiétez pas, on est pareils, malgré nos différences . Je suis français, musulman, artiste, je suis né à Barbès, j'ai grandi à Trappes, je suis père de deux enfants, marié à une chrétienne journaliste, très,...
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