Les langues se délient. Alors que 500 militants et élus de tous bords signent dans Libération une tribune pour que l'affaire Denis Baupin "ne reste pas lettre morte", pour que "l'impunité cesse", Aurore Bergé témoigne ce mardi sur son compte Twitter d'une scène étonnante "de la vie politique ordinaire".
Alors que des accusations de harcèlement sexuel à l'encontre du vice-président de l'Assemblée nationale ont éclaté un peu plus tôt dans la matinée, l'élue Les Républicains des Yvelines Aurore Bergé se rend à une réunion d'agglomération de Magny-les-Hameaux. Quelle n'est pas sa surprise quand un autre élu lui lance "quand je te vois, j'ai envie de te faire une Baupin". Mais la scène ne s'arrête pas là. "Sidérée", "bloquée", la femme politique doit faire face à une autre remarque graveleuse d'un collègue : "Quand on voit Aurore, on a le bâton de Berger." "C'est gras, c'est vulgaire, c'est grossier. C'est pathétique. Il a l'âge d'être mon père", raconte Aurore Bergé sur Twitter.
L'élue victime de ces remarques particulièremebnt sexistes ne sait pas comment réagir. "Tu lui fous une claque ?" interroge-t-elle. "Tout le monde te regarderait", pense-t-elle finalement. "Tu ne ris pas ? Tu n'es décidément pas faite pour la politique. Et puis, c'est drôle, non ? C'est un bon mot après tout. Tu te regardes. Tu te dis que tu n'aurais pas dû...
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