Menaces de mort, montages photo en keffieh ou en uniforme nazi, posts du style : « Va vivre à Gaza », « Tu n'es pas mon président, tu es l'ennemi du judaïsme », « Traitre à ton peuple », « Ahmed Rivlin, tu me rends malade », « Alors, tu es devenu totalement arabe ? », ou carrément « Va te faire voir chez les Arabes? ». Tout cela à l'adresse du président israélien Réouven Rivlin qui, pour ses détracteurs, a eu le tort de dénoncer, clairement, l'extrémisme juif sur Facebook : « Des flammes embrasent notre pays ; des flammes de violence, de haine, de fausses croyances. Nous devons les éteindre avant qu'elles ne nous détruisent tous. »
Plus tard, samedi soir, s'adressant à des manifestants rassemblés place de Sion à Jérusalem, et dans une critique à peine déguisée du gouvernement Netanyahu, il devait déclarer : « J'ai honte face à l'indulgence dont bénéficient les extrémistes qui agissent au nom de la Torah. » La veille, il n'avait pas attendu pour se rendre, à l'hôpital, au chevet des parents et du frère ? tous trois grièvement brûlés ? d'Ali Dawabsheh, le bébé de 18 mois tué, lors de l'attentat antipalestinien, dans le village de Douma en Cisjordanie.
Des prises de position contestées
Ce n'est pas la première fois que, comme chef de l'État ou dans ses fonctions parlementaires, Réouven, dit Ruby, Rivlin provoque l'ire des uns et des autres. En février...
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