Comme un nouveau coup de tonnerre dans un ciel qui gronde maintenant depuis plus de 15 jours. Depuis mardi soir, les Israéliens sont confrontés à un nouveau problème : la plupart des compagnies étrangères ont suspendu leurs vols sur Tel- Aviv. Il aura suffi qu'une seule roquette passe au travers du filet de sécurité des batteries antimissile, le fameux Dôme de fer, et tombe sur une maison de la petite localité de Yahoud, à 1,5 km de l'aéroport Ben-Gourion. Ce mercredi matin, les télés passent en boucle les images du terminal quasi vide - seul El Al, le transporteur national, continue d'opérer - et les grands panneaux d'affichage des vols avec quasiment partout la même mention : "Cancelled" (annulé).Également diffusés, les films amateurs réalisés dans l'avion de la compagnie Delta parti de New York et qui a été dérouté. On y voit, une heure avant l'atterrissage à Ben-Gourion, le commandant de bord annoncer aux passagers éberlués qu'une roquette est tombée sur l'aéroport (c'était faux) et que donc il va se poser à Paris. Les smartphones ont filmé l'arrivée à Roissy. Ambiance... Au-delà des images, le débat est lancé : la décision était-elle justifiée ? S'agit-il d'un effet de la tragédie de l'avion de la compagnie malaisienne effectuant le trajet Amsterdam-Kuala Lumpur ou bien de questions d'assurance ? Combien cela va-t-il coûter à l'économie du pays déjà très éprouvée par deux semaines de conflit ? Que faire des Israéliens...
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