Pas toujours facile, en Israël, d'être envoyé spécial ou correspondant d'un média étranger. "Reportages déséquilibrés, pro-palestiniens, truffés d'erreurs." Les accusations fusent à leur encontre. Et les attentats de ces dernières semaines à Jérusalem, en Cisjordanie, à Tel-Aviv n'ont rien arrangé.
Mardi dernier, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a fait très fort. Dans un communiqué adressé aux correspondants politiques israéliens, Emmanuel Nahshon n'a pas mâché ses mots : "De notre point de vue, des reportages faux et tendancieux sont destinés à déformer la réalité afin de noircir l'État d'Israël. En pratique, mais pas toujours de manière intentionnelle, ils soutiennent le terrorisme." Des accusations graves auxquelles l'Association de la presse étrangère, la FPA, a répondu : "Nous rejetons du tout au tout cette condamnation globale des médias étrangers. Nous estimons que ses déclarations, sous le coup de l'émotion, sont inappropriées pour un fonctionnaire du gouvernement israélien chargé de travailler avec les journalistes étrangers. Et ce, d'autant plus dans une période de montée des tensions et alors que circulent des accusations d'incitation politique dans la région où nous travaillons." Cette réaction n'a pas plu à monsieur Nahshon, qui estime avoir été mal cité. Finalement, rendez-vous est pris pour une explication de vive voix.
Mais la diatribe du porte-parole n'est pas isolée. Des médias...
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