De Jacques Chirac à François Hollande en passant par Nicolas Sarkozy, peu ou pas de visite présidentielle à l'étranger sans l'annonce de la vente imminente d'avions Rafale : l'Inde et le Brésil ont plusieurs fois été cités comme acheteurs potentiels de l'avion du groupe Dassault. Si les contrats mirifiques tardent à se concrétiser, les riverains de la base aéronavale (BAN) de Landivisiau (Finistère) encaissent déjà depuis plusieurs années jusqu'à 110 décibels (l'équivalent d'une tronçonneuse) lorsqu'un Rafale atterrit. "Quand le Rafale survole ma maison, je peux parfois apercevoir le pilote", témoigne un riverain de la base exaspéré par le bruit.De début septembre à fin octobre, les pilotes de Rafale s'entraînent à des appontages simulés sur piste : les ASSP préparent les pilotes à atterrir sur le porte-avions Charles de Gaulle. Avec un exercice bruyant toutes les 45 secondes et des avions qui tournent en l'air pendant des heures, souvent en volant très bas. Le week-end dernier, près de 200 riverains ont mené une opération escargot sur l'une des routes menant à la base avant de se rassembler à l'entrée. "Nous n'avons rien contre la Marine, mais...""La base est opérationnelle depuis 1967 : pendant des années, la Marine a imposé sa loi et discipliné les habitants. Mais des abus, tels des vols à 3 heures du matin, ont poussé à la création de l'association des riverains. Elle a vu le jour en 1989", indique Louis Elégoët, 72...
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