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Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris : et après ?
information fournie par Le Point 16/10/2014 à 10:11

On l'a traînée dans la boue, en justice, dans des groupes de travail. Chaque fois, elle a survécu en concédant quelques modifications. Elle n'a pas beaucoup changé depuis 1872, l'Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris (I3P). Mais un peu quand même. Endroit mythique, longtemps verrouillé, c'est dans cette annexe de l'hôpital Sainte-Anne que sont conduits, en vertu de l'article 3213-2 du code de la santé publique, près de 2 000 individus par an trouvés dans les rues de Paris, souffrant de "troubles mentaux manifestes", et représentant un "danger imminent pour la sûreté des personnes".La plupart d'entre eux sont SDF, schizophrènes, toxicomanes ou alcooliques, le tout souvent cumulé. À l'issue de 48 heures maximum passées à l'I3P, plus de la moitié seront hospitalisés d'office dans un établissement psychiatrique. Les 45 % restant seront remis entre les mains de la police, ou relâchés (12 %). Circuit policierSi l'I3P pose problème, c'est qu'elle dépend de la préfecture de police. Dans toutes les autres communes de France, en effet, c'est aux urgences psychiatriques classiques qu'est conduit l'individu potentiellement malveillant. Et ce, sur demande du maire et non des commissaires, comme c'est le cas dans la capitale. Si les hôpitaux psychiatriques de France, et a fortiori leurs urgences, dépendent du ministère de la Santé, l'I3P, établissement psychiatro-policier, dépend du ministère de l'Intérieur....

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4 commentaires

  • 16 octobre 09:18

    Très pratique pour se débarrasser de ... ceux qui en savent trop...


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