Le Cluedo de l'audiovisuel public se poursuit : après Radio France et ses boiseries, c'est au tour d'Agnès Saal, la patronne de l'Ina, d'être prise dans une polémique (révélée par Le Figaro ) pour des frais de taxi exorbitants - plus de 40 000 euros de taxi en 10 mois -, dont certaines factures au nom de son fils (pour 6 000 euros). Les faits ont été révélés par un courrier anonyme envoyé à l'adresse personnelle des administrateurs de l'Ina. Ce qui implique une complicité au coeur même du système. Agnès Saal s'en inquiète et a déclenché une enquête interne pour identifier le corbeau. Car d'autres documents - de nature professionnelle et confidentielle - pourraient être lâchés dans la nature.
Alertée dès jeudi, Fleur Pellerin, la ministre de tutelle, a exigé le remboursement immédiat des sommes indûment versées par l'Ina. Agnès Saal s'est exécutée le jour même et procède à l'analyse de ses autres factures personnelles pour discerner ce qui relève de ses déplacements professionnels ou personnels le week-end. Par ailleurs, la ministre attend plus spécifiquement une analyse de la situation à l'Ina. Une mission du Contrôle général économique et financier (CGEFi) doit lui remettre des recommandations vis-à-vis des suites à donner au scandale des taxis. L'opportunité de la démission d'Agnès Saal sera alors examinée à l'aune de cette analyse.
Le cas d'Agnès Saal en suspens au ministère
Depuis l'affaire du bureau de...
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