L'immigration, un thème phare du mandat de Nicolas Sarkozy. En mai 2007 est créé un ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire. En novembre 2007, la loi Hortefeux relative à la maîtrise de l'immigration, à l'intégration et à l'asile est sa première action. En juillet 2010, le mandat prend un nouveau tournant, lors du discours de Grenoble. Nicolas Sarkozy ose alors le rapprochement entre insécurité et « immigration insuffisamment régulée depuis cinquante ans ». S'ensuivent des déchéances de la nationalité, un durcissement des critères d'accueil et la multiplication des expulsions d'étrangers.
Arrivé à l'Élysée en mai 2012, François Hollande entend se démarquer en mettant l'accent sur une politique migratoire ferme, mais plus humaine. Droit de vote des étrangers aux élections locales, réduction des délais de traitement des dossiers sur le droit d'asile, interdiction de la rétention des enfants dans les centres... Autant de mesures pour une politique plus empathique. Finalement malmenée face à la pression des événements.
Rendez-vous manqué
Car trois ans après, les changements annoncés ne sont pas au rendez-vous. Le droit de vote des étrangers ne devrait finalement pas être débattu. Le 15 juillet, la loi sur le droit d'asile est finalement adoptée, mais jugée insuffisante par les associations de défense des droits de l'homme. En outre, l'affaire...
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