Pékin avance droit dans ses bottes. Dimanche, le comité permanent de l'Assemblée nationale populaire a rendu son verdict sur l'avenir démocratique de Hong Kong. Et, sans surprise, la copie ne plaît pas aux démocrates de l'ancienne colonie britannique. Le suffrage universel oui, mais la liberté des candidats non ! a décidé en substance le pouvoir central. En 2017, les électeurs de la cité de 7 millions d'habitants pourront élire leur chef exécutif, comme l'avait promis Pékin au moment de la rétrocession de l'île à la mère patrie, en 1999. Mais, détail capital, ils devront choisir parmi deux ou trois candidats "patriotes" qui auront été filtrés au préalable par un comité pro-Pékin. "C'était écrit !" déplore au Point.fr Joseph Cheng, professeur à l'université de Hong Kong.Cette conclusion a déclenché immédiatement la colère du mouvement démocratique, dont des milliers de manifestants ont convergé dans la soirée devant le siège du gouvernement à Admiralty, au coeur de la cité. Nous ouvrons une "ère de désobéissance civile", a décrété devant la foule Benny Tai Yiu-ting, l'un des organisateurs du mouvement Occupy Central.Oukase Ces dernières semaines, cet universitaire et ses acolytes ont piloté plusieurs "sit-in" géants au coeur du quartier des affaires dénommé "Central" et même un référendum "sauvage" sur l'avenir démocratique de l'île, rassemblant plus de 790 000 votes. Un défi direct aux autorités chinoises. Lundi...
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